Va-te-laver
(va-te-la-vé), n. m. Dans le langage populaire, volée de coups. Il regardait les gens, tout prêt à leur administrer un va-te-laver, E. ZOLA.
Vaccaire
n. f. Plante appelée aussi saponaire des vaches.
Vacilité
(va-sil-li-té), n. f. Qualité de ce qui vacille, défaut de fermeté et de constance.
Vacuisme
(va-ku-i-sm'), n. m. Se disait, dans l'ancienne physique, du système qui admettait le vide dans la nature.
Vade
(va-d'), n. f. 1° Terme du jeu de brelan et autres jeux 2° Il s'est dit, en termes d'affaires et de commerce, de la part ou intérêt, que chaque personne d'une compagnie a dans une entreprise 3° Fig. L'intérêt propre de chacun, la mise de chacun dans le monde.
Vade-in-pace
(va-dé-in'-pa-sé), n. m. Anciennement, prison des moines.
Vade-mecum
(va-dé-mé-kom'), n. m. Ce qu'on porte ordinairement et commodément sur soi. Se dit surtout d'un livre portatif destiné à rappeler en peu de mots les notions principales d'une science, d'un art, etc.
Vademanque
(va-de-man-k'), n. f. Ancien terme de banque. Diminution du fonds d'une caisse.
Vadrouille
(va-drou-ll', ll mouillées), n. f. Terme de marine. Tampon de laine attaché à un long manche, qui sert à nettoyer le pont des bateaux ou des vaisseaux.
Vagant
(va-gan), n. m. Terme de marine. Nom donné aux vagabonds et voleurs qui pillent les objets que la mer jette sur son rivage.
Vaguemestre
(va-ghe-mè-str'), n. m. 1° Officier qui a la conduite des équipages dans une armée 2° Celui qui est chargé de la distribution de l'argent et des lettres aux hommes d'un régiment 3° Anciennement, officier de la maison du roi et des princes.
Vaguesse
(va-ghè-s'), n. f. Terme de beaux-arts. Ton léger d'une peinture, manière de peindre qui laisse beaucoup d'air dans un tableau, et qui donne aux formes quelque chose de vaporeux et d'indécis. Ce peintre (le Guerchin)... met dans ses dessins une vaguesse qu'on ne trouve dans les dessins d'aucun autre maître, Descript. du cab. de M. Crozat, 1741, dans DUMESNIL.
Vaigre
(vè-gr'), n. f. Terme de marine. Planche qui sert au revêtement intérieur des membres composant la carcasse du navire, comme le bordage sert à son revêtement extérieur.
Vaincque
n. f. Défaite. " Quiconque propose exception ou fait autre exploit empeschant proceder au principal, s'il est vaincu, la vaincque vaut defaut au principal. "
Vair
(vêr), n. m. 1° Anciennement, fourrure de la peau d'une espèce d'écureuil, du même nom, qui était colombine par-dessus et blanche par-dessous; c'est ce qu'on nomme aujourd'hui petit gris. Le roi, deux fois par an, distribuait des manteaux rouges fourrés d'hermine ou de menu vair aux chevaliers qu'il retenait auprès de sa personne, SAINT-FOIX.
Vairon
(vè-ron), adj. 1° Se dit des hommes et des chevaux dont l'iris est entouré d'un cercle blanchâtre. Ce cheval, cet homme a l'oeil vairon. Le chef branlant, la tête chauve, Les yeux vairons, le regard fauve, BEAUMARCHAIS. Barb. de Sév. 2° Qui a les yeux de couleur différente.
Valaige
n. f. Vallée. Gelée, noif, montaigne, ne valaige Bois, ne desert. (La Curne)
Valance
n. f. Valeur: " Le seigneur foncier de la chose pour la plus valance de laquelle l'argent est retourné, pour raison de la somme retournée, prend lods et ventes. " (La Curne)
Valdrague
(EN) (val-dra-gh'), loc. adv. En mauvais ordre, précipitamment.
Vale
n. f. Gaule. " Doivent avoir ceulx qui sont à cheval chacun une bien longue vale en la main et doivent rengier les chiens. " (La Curne)
Valec
n. m. Gallois. " Lequel archevesque exposa premierement en latin, et après en valec si eloquentement... que les Anglois et les François s'en esmerveilloient. " (La Curne)
Valentin
INE (va-lan-tin, ti-n'), n. m. et f. Valentin, soupirant que chaque jeune fille choisissait, dans plusieurs villes de province, le dimanche des brandons, et valentine, la jeune fille à l'égard du soupirant. La veille du 14 février, jour de saint Valentin... de cette manière chacun a double valentin et double valentine...
Valériane
(va-lé-ri-a-n'), n. f. Genre de plantes où l'on distingue: la valériane officinale, valeriana officinalis, L.; la grande valériane, valeriane phu, L.; la valériane dioïque, dite aussi valériane des marais; la valériane celtique, dont la racine, mêlée à celle de la valérianelle couchée, porte dans les officines le nom de nard celtique; la valériane à feuilles d'asaret, appelée nard de montagne.
Valésiens
(va-lé-ziin), n. m. plur. Ancienne secte d'hérétiques, dont parle saint Épiphane, et qui, outre certaines opinions gnostiques, pratiquaient la castration sur eux-mêmes.
Valetet
(va-le-tè), n. m. Nom donné au bord latéral du filet de pêche, Décret du 7 juin 1852.
Valette
n. f. Compromis avec des valets, MAROT. (La Curne)
Valétudinaire
(va-lé-tu-di-nê-r'), adj. Qui est souvent malade. Personnes studieuses.... mornes et valétudinaires, G. NAUDÉ. Substantivement. Les convalescents et les valétudinaires.
Valetudinarium
(va-lé-tu-di-na-ri-om'), n. m. Nom donné, chez les Romains, à des locaux destinés, dans les maisons des riches, à recevoir et à traiter les esclaves malades, et, dans les camps, à des locaux destinés au traitement des soldats malades.
Vallaire
(val-lê-r'), adj. Terme d'antiquité romaine. Couronne vallaire, couronne qu'on donnait, chez les Romains, à celui qui avait le premier franchi les retranchements ennemis.
Vallois
n. m. Retranchements. " Nous vous mandons que les engins cy dessous nommés.... chiphre, garnis, vallois, ne prenez ou faites prendre par vous. " (La Curne)
Vanant
(va-nan), adj. m. Papier vanant, sorte de papier qui a moins de finesse et de blancheur que le papier fin.
Vanel
n. m. Oiseau de l'ordre des échassiers. " L'espervier d'hyver, quand il est bon, prend la pie, le jai, la chouette, le gresille, le vanel. " (La Curne)
Vanesse
(va-nè-s'), n. f. Papillon coloré, vif, diurne.
Vanet
n. m. Peigne, coquille de S. Jacques. Trois coquilles de sable que d'autres appellent vanets, RABELAIS. (La Curne)
Vannage
(va-na-j'), n. m. Nettoyage des grains au moyen du van en osier ou du tarare.
Vanneau
(va-nô), n. m. Terme de fauconnerie. Plume d'essor des oiseaux, et surtout des oiseaux de proie.
Vannette
n. f. (va-nè-t'), n. f. Panier rond, plat et à petit bord, pour vanner l'avoine avant de la donner aux chevaux.
Vantance
(van-tan-s'), n. f. Archaïsme. Action de vanter. C'est une sorte de vantance d'amitié, que de la vouloir exalter par la jalousie, SAINT FRANÇOIS DE SALES.
Vanternier
(van-tèr-nié), n. m. Terme d'argot. Se dit des voleurs qui s'introduisent dans l'intérieur des appartements par les croisées laissées ouvertes.
Vantiler
(van-ti-lé) ou mieux VANTILLER (van-ti-llé, ll mouillées), v. t. Faire une digue de planches pour retenir l'eau. Garnir de madriers, de dosses, une vanne pour retenir l'eau.
Var
n. m. Poisson, loup de mer. (La Curne)
Varaigne
(va-rè-gn'), n. f. Ouverture par laquelle l’eau de mer entre dans un marais salant.
Varander
(va-ran-dé), v. t. Faire égoutter les harengs en les tirant de la saumure, pour les mettre en caque.
Varenne
(va-rè-n'), n. f. 1° Terrains incultes que le gibier fréquente et où les bestiaux trouvent quelque pâture 2° La varenne du Louvre, certaine étendue de pays que le roi se réservait pour la chasse.
Varin
n. m. Instrument à vis pour lever les affûts de canon. (La Curne)
Variorum
(va-ri-o-rom'). Se dit, par abréviation, au lieu de l'expression latine cum notis variorum scriptorum, en parlant des auteurs imprimés avec des notes de plusieurs commentateurs. Édition variorum.
Varlet
(var-lè), n. m. 1° S'est dit, en général, des simples gentilshommes 2° Il s'est dit, dans les temps de l'ancienne chevalerie, à peu près comme se dit page aujourd'hui. Ces paladins.... Dont le cor, éveillant les varlets et les pages.... V. HUGO.
Vartigué
(var-ti-ghé). Jurement de paysan dans l'ancienne comédie. Ah! vartigué, monsieur le médecin, que de lantiponages! MOLIÈRE.
Vasais
(va-zê), n. m. Réservoir, dit aussi vasière, placé en tête d'un marais salant et pouvant être rempli au moment des plus hautes marées.
Vasard
(va-zar), adj. m. Terme de marine. Fond vasard, fond de sable mêlé de vase. Le fond était quelquefois vasard, mais toujours de sable fin, BOUGAINVILLE. Substantivement. Un vasard.
Vastière
(va-stiè-r'), n. f. Nom, dans le comté de Nice, de certains terrains communs servant à la pâture.
Vaticiner
(va-ti-si-né), v. t. Mot forgé du latin. Faire des vaticinations, des prédictions, des prophéties.
Vau-de-route
(à) (vô-de-rou-t'), loc. adv. qui ne s'emploie guère qu'avec: s'enfuir, aller, et qui signifie en fuite, en pleine déroute. Qu'il leur avait tué douze mille hommes sur la place, que Budare était prisonnier, et le reste de leurs gens à vau-de-route, MALHERBE.
Vaucour
(vô-kour), n. m. Table à l'usage du potier de terre, moins haute que le siége, et sur laquelle il met les morceaux de terre préparés pour être placés sur la girelle, et aussi l'ouvrage quand il a été tourné.
Vaufrenage
n. m. Droit d'ancrage. (La Curne)
Vautrait
(vô-trè), n. m. Terme de vénerie. Grand équipage de chasse entretenu pour le sanglier ou les bêtes noires.
Vautre
(vô-tr'), n. m. Espèce de chien qui, destiné à la chasse de l'ours et du sanglier, s'enfonce et se roule comme eux dans la boue.
Vavasseur
(va-va-seur), n. m. Terme de féodalité. Vassal d'un vassal; vassal d'arrière-fief.
Vécordie
(vé-kor-die), n. f. Mot inusité tiré du latin. Sottise, manque de coeur, d'esprit. Aurai-je toujours sujet de me plaindre de la vécordie du dur et de l'indisciplinable Rocolet (un imprimeur)? BALZAC.
Végétailler
(vé-jé-tâ-llé, ll mouillées), v. t. Végéter, avec un sens péjoratif. Vivre dans l'inaction, dans l'obscurité. Je ne veux point faire sensation, je veux végétailler doucement, B. CONSTANT.
Vehme
(vê-m'), n. f. 1° Vehme ou cour vehmique, tribunal secret établi par Charlemagne pour retenir les Saxons dans le christianisme et dans l'obéissance 2° Plus tard, comme continuation de ce tribunal, mais avec un autre caractère, la sainte vehme, association secrète connue aussi sous le nom de francs juges, et qui se forma en Allemagne dans le XIVe et le XVe siècle.
Veillaque
(vè-lla-k', ll mouillées), n. m. Terme vieilli. Homme sans foi, sans honneur. Je vais t'assassiner d'un seul de mes regards, Veillaque.... CORNEILLE.
Vélaire
(vé-lê-r'), adj. Terme de phonétique. Qui appartient au voile du palais. Le c vélaire, G. RAYNAUD.
Velaut
(ve-lô), n. m. Terme de chasse. Cri pour exciter les chiens, quand on voit, par corps, un sanglier, un loup, un renard, un blaireau ou un lièvre; tandis qu'on crie taiaut, quand on voit le cerf, le daim ou le chevreuil.
Velette
(ve-lè-t'), n. f. Petite voile gréée sur la vergue d'un grand mât dans les mauvais temps.
Vélique
(vé-li-k'), adj. Qui appartient aux voiles.
Vélitation
(vé-li-ta-sion), n. f. Légère attaque (latinisme inusité). Ayant vu, depuis un an et demi, la vélitation qu'il avait écrite contre moi, DESCARTES.
Vélite
(vé-li-t'), n. m. 1° Chez les Romains, soldat d'infanterie légèrement armé. Les archers crétois, les vélites romains et les différents corps des Gaulois étaient répandus sur le front de l'armée, CHATEAUBRIAND.
Vélivole
(vé-li-vo-l'), adj. Latinisme. Qui va, qui vole avec la voile. Le pêcheur napolitain dans sa barque vélivole, CHATEAUBRIAND.
Velouté
(ve-lou-té), n. m. En termes de joaillier, le velouté est une couleur sombre et foncée des pierres, surtout de celles qui sont taillées en cabochon.
Veloutine
(ve-lou-ti-n'), n. f. Poudre de riz.
Velte
(vèl-t'), n. f. 1° Ancienne unité de mesure contenant 8 pintes de 48 pouces cubes chacune, la même que le septier, et valant 7 lit. 61 2° Instrument qui sert à jauger les tonneaux. (La Curne)
Velture
(vèl-tu-r'), n. f. Terme de marine. Ligature au moyen de laquelle on réunit fortement le ton d'un mât inférieur avec le pied du mât supérieur, ou, en général, une pièce de bois quelconque avec une autre. On dit aussi valture, valter, qui paraît indiquer l'étymologie: valet.
Velum
(vé-lom'), n. m. Mot latin (velum, voile) qu'on emploie quelquefois pour désigner une tente dont on couvre un amphithéâtre, une allée, un espace, en quelque cérémonie.
Velvet
(vèl-vè), n. m. ou VELVETINE (vèl-vè-ti-n'), n. m. Nom de plusieurs variétés de velours de coton lisse et imitant le velours de soie.
Vénation
(vé-na-sion), n. f. Se dit quelquefois des chasses qui étaient données au peuple romain, dans le cirque.
Vené
ÉE (ve-né, née), part. passé de vener. Viande venée, viande mortifiée. Voilà de la viande qui est un peu venée, cette viande commence à se gâter, à sentir.
Vénéfice
(vé-né-fi-s'), n. m. Terme d'ancienne jurisprudence. Crime d'empoisonnement par suite de sortilége.
Venereum
(vé-né-ré-om'), n. m. Terme d'antiquité. Local consacré dans les maisons à Vénus. Dans le venereum de la maison du faune à Pompéi, il y a une peinture du même genre et non moins remarquable, H. HOUSSAYE.
Vénerie
(vé-ne-rie), n. f. 1° Art de chasser aux chiens courants 2° Tout ce qui concerne la chasse 3° Anciennement, officiers de chasse de la maison du souverain. L'équipage de chasse 4° Lieu destiné à loger les officiers et l'équipage de la vénerie.
Vennette
(ve-nè-t'), n. f. Terme bas et populaire. Peur, inquiétude, alarme. Quelle venette il a eue! On lui a donné une furieuse venette.
Ventellerie
(van-tè-le-rie), n. f. Terme de ponts et chaussées. Ouvrage de bois ou de maçonnerie, destiné à soutenir une retenue d'eau: on y pratique une ou plusieurs ouvertures que l'on ferme avec des vannes.
Venterolles
(van-te-ro-l'), n. f. plur. Nom d'un droit que l'acheteur devait, dans les ventes d'héritages censuels; il était ordinairement de vingt deniers par livre.
Ventis
(van-tî), n. m. plur. Termes d'eaux et forêts. Arbres abattus par les vents.
Ventrée
(van-trée), n. f. 1° Tous les petits que les femelles d'animaux font en une fois 2° Populairement. Une bonne ventrée, un bon repas qui emplit bien le ventre.
Ventrose
n. f. Rose des vents. Je veids ung homme de bonne apparence ressemblant à la ventrose, RABELAIS.
Ventrouiller
(SE) (van-trou-llé, ll mouillées, et non van-trou-yé), v. pr. Se vautrer dans la boue. Les cochons aiment à se ventrouiller.
Vénusté
(vé-nu-sté), n. f. Grâce, élégance (latinisme peu usité). Par son attitude, sa mélancolie, sa vénusté, elle ressemblait à un génie funèbre, CHATEAUBRIAND.
Venvole
(à LA) (van-vo-l'), loc. adv. à la légère. Il s'était marié à la venvole, CHATEAUBRIAND dans le Dict. de DOCHEZ.
Ver-coquin
(vèr-ko-kin), n. m. Familièrement, fantaisie, caprice. Et de mon ver-coquin je ne me puis défendre, RÉGNIER. Chacun a son ver-coquin dans la tête et son malheur fatal, GUI PATIN.
Verbération
(vèr-bé-ra-sion), n. f. Ancien terme de physique. Vibration de l'air qui produit le son.
Verchère
(ver-chè-r'), n. f. Ancien terme de droit. Part légitime dans une hoirie.
Verdagon
(vèr-da-gon), n. m. Nom donné au vin de 1725, qui fut très vert, très mauvais.
Verdelier
(vèr-de-lié), n. m. Un des noms vulgaires de l'osier.
Verdier
(vèr-dié; l'r ne se lie jamais), n. m. Ancien terme d'administration. Officier qui était établi pour commander aux gardes d'une forêt éloignée des maîtrises.
Verdurier
(ver-du-rié), n. m. 1° Celui qui était chargé de fournir les salades dans les maisons royales 2° Verdurier, verdurière, marchand, marchande de salades, d'herbes.
Veré
adj. Vairé, ouvragé. " Les orphevres paieront pour chascun marc d'argent blanc et veré deux deniers pour marc. " (La Curne)
Verecondie
n. f. Modestie. " Qui de l'amour separe la verecondie, il luy oste, sans point de faute, tout son aornement et toute sa braverie. " (La Curne)
Verele
n. f. Pâturage. La rose qui roujoie M'a bien mis en verele Qu'eschapeir n'en pourroie. (Poèt. av. 1300, II, p. 644. La Curne)
Veresque
n. f. Bourrasque. (La Curne)
Vérette
(vé-rè-t'), n. f. Synonyme populaire de varicelle.
Vergantin
n. m. Marine. Brigantin. (La Curne)
Vergée
(de terre), n. f. Etendue de terre. (La Curne)
Vergenne
(vèr-jè-n'), n. f. Pierre dont étaient faits les sarcophages égyptiens.
Vergetton
n. m. Baguette. (La Curne)
Vergeure
(vèr-ju-r'), n. f. Inégalité dans les fils d'une étoffe.
Vergilies
n. f. plur. Pléiades. (La Curne)
Vergne
(vèr-gn'), n. m. 1° Aune, arbre. On dit aussi verne 2° Digue de rivière construite artificiellement. Ce sens est une extension de vergne, arbre qui se plante d'ordinaire le long des rivières.
Vergondeux
adj. 1° Qui cause de la honte 2° Qui ressent de la honte. " De ce furent tous ceux de la Table Ronde vergondeux. " (La Curne)
Véricle
(vè-ri-kl'), n. f. Terme de joaillier. Pierre fausse faite avec du verre ou avec du cristal. Diamant de véricle.
Vérine
(vé-ri-n'), n. f. Nom de la meilleure espèce de tabac cultivée en Amérique. Terme de marine. Lampe de verre que l'on suspend au-dessus du compas de route pour éclairer le timonier pendant la nuit.
Vérissime
(vé-ri-ssi-m'), adj. Terme d'histoire romaine. Très vrai. Valérius Maximianus Galérius, fils d'Hercule, fils adoptif de l'empereur, César.., amateur de la science, et vérissime philosophe, CHATEAUBRIAND.
Vermille
(vèr-mi-ll', ll mouillées), n. f. Terme de pêche. Corde garnie d'hameçons et de vers, dont on fait usage pour prendre des anguilles.
Vernaculaire
(vèr-na-ku-lê-r'), adj. Langue vernaculaire: langue parlée seulement à l’intérieur d’une communauté, parfois restreinte (par opposition à langue véhiculaire).
Vernal
ALE (vèr-nal, na-l'), adj. Qui appartient au printemps. Quand l'orage survient, telle on voit se pencher De la rose des champs la tête virginale; Le rameau protecteur qui semble l'ombrager Donne un nouvel éclat à sa grâce vernale, MASSON.
Verrassée
n. f. Contenu d'un verre. La cour le condamne en trois verrassées de caillebottes assimentées, RABELAIS. (La Curne)
Verrillon
(vè-ri-llon, ll mouillées), n. m. Terme de musique. Instrument fait de touches de verre qu'on frappe avec des baguettes drapées.
Verrine
(vè-ri-n'), n. f. Synonyme de verrière. Grand tuyau de verre dont on se sert pour faire des baromètres.
Verrines
(vè-rri-n'), n. f. plur. Nom sous lequel on désigne les sept discours composés par Cicéron contre Verrès.
Versenne
n. f. Sillon, en saintongeais, d'après Ménage. (La Curne)
Versicolore
(vèr-si-ko-lo-r'), adj. Qui offre plusieurs teintes. Qui change ou varie de couleur. Terme de minéralogie. Se dit des corps dont la couleur change suivant la manière dont ils sont frappés par la lumière.
Vertau
n. m. Bonde de barrique. (La Curne)
Vertelle
(ver-tè-l'), n. f. Espèce de bonde fermant les varaignes des marais salants.
Verterelle
(vèr-te-rè-l'), n. f. Pièce de fer en forme d'anneau qu'on fixait dans une porte pour retenir le verrou. On a dit aussi vertenelle.
Verticité
(vèr-ti-si-té), n. f. Ancien terme de physique. Propension d'une chose à se tourner d'un certain côté. La verticité de l'aiguille aimantée est de tendre vers le pôle.
Vertillon
n. m. Vertet, petit cône en fer ou en laiton, surmontant le fuseau dont on se servait pour filer à la quenouille. (La Curne)
Vertin
n. m. Imagination. (La Curne)
Verts galants
(vêr-ga-lan), n. m. plur. sorte de bandits du XVe siècle, ainsi nommés à cause qu'ils se tenaient dans les bois, et qui n'eurent pas trop mauvaise réputation, parce qu'ils s'attaquaient souvent aux seigneurs et aux riches. Fig. n. m. Vert galant (par souvenir des verts galants et de leurs exploits), homme vif, vigoureux, et, particulièrement, homme empressé auprès des femmes.
Vertugade
(vèr-tu-ga-d'), n. f. 1° Gros et large bourrelet que les femmes avaient coutume de porter au-dessous de leur corps de robe 2° Fig. Antiquaille, chose tombée en désuétude.
Vésanie
(vé-za-nie), n. f. Terme de médecine. Nom générique des différentes espèces d'aliénation mentale.
Vesper
(vè-spèr), n. m. La planète Vénus, lorsqu'elle paraît le soir; on dit aussi l'étoile du soir. Vesper commence à rayonner, BERNIS.
Vespéral
(vè-spé-ral), n. m. Terme de liturgie. Livre de l'office du soir.
Vespérie
(vè-spé-rie), n. f. Réprimande. Mme de Maintenon lui fit (à la duchesse de Bourgogne) une forte vespérie, et lui fit voir que ce qu'elle croyait cacher était vu par toute la cour, SAINTSIMON.
Vesse
(vè-s'), n. f. Vent qui sort du corps sans bruit.
Vette
(vè-t'), n. f. Partie d'un marais salant qui entoure les aires.
Vêture
(vé-tu-r'), n. f. 1° Cérémonie, dite aussi prise d'habit, par laquelle un jeune homme ou une jeune fille, après avoir fait ses épreuves dans un monastère, y prend l'habit religieux pour commencer son noviciat 2° Action de fournir des vêtements. La vêture des enfants assistés.
Veuglaire
(veu-glê-r'), n. m. Bouche à feu du XVe siècle, moins puissante et plus longue que la bombarde; le veuglaire se chargeait par la culasse.
Vexillaire
(vè-ksil-lê-r'), n. m. 1° Chez les Romains, soldats (vétérans ou émérites pour la plupart) détachés près d'une légion ou formant un corps à part 2° Adj. Qui appartient aux étendards. Terme de marine. Signaux vexillaires, signaux d'enseigne ou de pavillon 3° Terme de botanique. Qui a la forme d'un étendard, qui offre une espèce d'étendard.
Vezarde
n. f. Peur. Vous avez telle vezarde et paour, RABELAIS. (La Curne)
Viaige
n. m. Profit. " Mes corps bien vous acuisina Dont je deusse avoir mon viaige. " (La Curne)
Viateur
n. m. 1° Voyageur. (Cl. Marot, p. 440.) - 2° L'homme dans son passage sur la terre. " Des viateurs le fruict delicieux. " (La Curne)
Viatique
(vi-a-ti-k'), n. m. 1° Chez les religieux, l'argent qu'on leur donne pour leur dépense en allant d'un lieu à un autre. Par extension, argent donné pour un voyage à une personne quelconque. Fig. Moyen de parvenir 2° Fig. Sacrement de l'eucharistie administré aux malades en danger de mort, afin de les disposer à passer de cette vie à l'autre.
Vibices
(vi-bi-s'), n. f. plur. Terme de médecine. Synonyme de vergetures.
Vibor
(vi-bor), n. m. Terme de marine. Grosse planche posée de champ qui sert de parapet à un vaisseau.
Vibrisses
(vi-bri-s'), n. f. plur. 1° Nom donné aux poils qui se trouvent en dedans de l'orifice des narines 2° Se dit, dans les oiseaux, des plumes tout à fait simples et piliformes, sur les côtés desquelles on n'aperçoit que des barbes rares et très courtes.
Vicénal
ALE (vi-sè-nnal, nna-l'), adj. Qui est de vingt ans, qui se fait après vingt ans. Prix vicennaux.
Vicésimal
ALE (vi-sé-zi-mal, ma-l'), adj. Qui dépend du nombre vingt, qui l'a pour base.
Vicinal
ALE (vi-si-nal, na-l'), adj. Usité seulement en cet emploi: Chemin vicinal, chemin qui met en communication plusieurs villages. L'entretien des chemins vicinaux.
Vicomtier
(vi-kon-tié), adj. m. Chemins vicomtiers, se disait des chemins différents des chemins royaux.
Victimaire
(vi-kti-mê-r'), n. m. Terme d'antiquité. 1° Celui qui faisait les apprêts du sacrifice, et qui frappait les victimes. J'aimais à voir.... le victimaire qui puisait l'eau du sacrifice, CHATEAUBRIAND 2° Adj. Qui a rapport aux victimes, aux sacrifices.
Victorienne
(vi-kto-riè-n'), adj. f. Période victorienne, multiplication de deux cycles, le solaire de vingt-huit ans et le lunaire de dix-neuf, qui fait cinq cent trente-deux ans, inventée par Victorius d'Aquitaine, au Ve siècle, pour la fête de Pâques.
Victus
(vi-ktus'), adj. indécl. Ce mot, consacré dans les disputes scolastiques pour désigner l'écolier qui, après avoir longtemps disputé le terrain, était obligé de s'avouer vaincu, avait passé dans l'usage général; il n'est plus usité. Je suis victus, je le confesse, LA FONTAINE.
Vidame
(vi-da-m'), n. m. 1° Celui qui tenait des terres d'un évêché, à condition d'en défendre le temporel, et commandait ses troupes. Je portai le nom de vidame de Chartres, et je fus élevé avec grand soin, SAINT-SIMON 2° Celui qui possédait quelqu'une de ces terres érigées en fief héréditaire.
Vidart
(vi-dar), adj. m. Se dit d'un cheval qui a des diarrhées fréquentes.
Vide-gousset
(vi-de-gou-sè), n. m. Ancien nom des voleurs. Vide-gousset est le nom d'une rue de Paris.
Vidimer
(vi-di-mé), v. t. Terme de pratique. Collationner la copie d'un acte sur l'original, et certifier qu'elle y est conforme.
Viduité
(vi-du-i-té), n. f. Veuvage. Il se dit plus ordinairement des femmes. Fig. Dans cet état de solitude, qui est la viduité de l'âme, il (d'Alembert) avoue que son courage ne suffit point à son malheur, MARMONTEL.
Vie
(vie), n. f. Chemin dans un marais salant.
Viédase
(vié-da-z'), n. m. Terme injurieux et grossier. Un imbécile. Si son altesse avait une aussi parfaite connaissance de tous nos viédases de beaux esprits, SCARRON.
Vieillois
n. m. Langage de vieux: " Il y avoit en son vieillois. " (La Curne)
Viertelle
n. f. Mesure pour le blé. (La Curne)
Vigeonner
(vi-jo-né), v. t. Déraciner les patates avec les doigts.
Vigie
(vi-jie), n. f. Il se dit quelquefois pour haut-fond, dans la mer. Les Abrolhos, où il y a des vigies, et où l'on voit quelques rochers à fleur d'eau, BUFFON.
Vignone
(vi-gno-n'), n. f. Ancienne danse française. Je voudrais vous pouvoir régaler d'une vignone et d'une belleville; il n'y a pas moyen, SAINT-ÉVREMOND.
Vignou
n. m. Vignoble. " Sens de femes et bontez poise bien, au droit pois, A la valor des vins du vignou d'Estampois. " (La Curne)
Vigote
(vi-go-t'), n. f. Planche percée de plusieurs trous, représentant les calibres des pièces d'artillerie, et dont on se servait pour assortir les boulets.
Viguier
(vi-ghié), n. m. 1° Juge qui, dans les provinces du Midi, faisait les fonctions de prévôt royal 2° Plus anciennement, officiers à qui les comtes déléguaient une partie de leur autorité, et qui administraient une portion du comté.
Vilainage
(vi-lè-na-j'), n. m. 1° Terme de féodalité. Condition qui succéda au servage et qui fut celle du serf affranchi 2° Tenue de rentes, héritages ou possessions non nobles. Fief tenu à cens et à rente. Habitation des serfs ou vilains.
Vilayet
(vi-la-iè), n. m. Nom donné aux grandes provinces en lesquelles l'empire ottoman est divisé, Journ. offic. 28 mars 1869.
Villanelle
(vil-la-nè-l'), n. f. 1° Sorte de poésie pastorale dont les couplets finissent par le même refrain 2° Ancienne danse rustique accompagnée de chant 3° Villanelle ou passacaille, mélodie, air d'instruments composé sur le modèle de cette danse.
Villenois
n. m. Patois. " Il repondoit en villenois, je ne me porte jà. " (La Curne)
Villette
(vi-lè-t'), n. f. Très petite ville. Que si je ne sais combien de villettes et de bourgades s'étaient rendues à lui, il n'en avait tiré ni otages ni aucune autre assurance, MALHERBE.
Villeux
EUSE (vil-leû, leû-z'), adj. Terme d'histoire naturelle. Qui est chargé de poils; velu.
Vimaire
(vi-mê-r'), n. f. Terme d'eaux et forêts. Dégâts causés dans une forêt par les accidents naturels, comme le vent, la grêle, l'ouragan, etc.
Vinade
n. f. Droit de charroi. La vinade entiere est entendue par deux paires de boeufs, à la différence de la bouade qui n'est pas d'une paire de boeufs, ou une charrette. " (La Curne)
Vinelle
(vi-nè-l'), n. f. Se dit quelquefois pour piquette, petit vin.
Violat
(vi-o-la), adj. m. Usité seulement dans ces expressions: sirop violat, sirop qu'on fait avec des violettes; miel violat, miel où l'on a fait infuser des violettes.
Virago
(vi-ra-go), n. f. Par dénigrement, fille ou femme de grande taille, qui a les manières d'un homme.
Vire-vire
(vi-re-vi-r'), ou VIREVAUDE (vi-re-vô-d'), n. f. Nom par lequel les marins désignent les endroits où la mer forme des tourbillons.
Virebouquet
(vi-re-bou-kè), n. m. Terme de construction. Cordage attaché à un fardeau que l'on élève, pour le maintenir et l'empêcher de tourner.
Virelai
(vi-re-lè), n. m. Ancienne poésie française, toute composée de vers courts, sur deux rimes; elle commence par quatre vers, dont les deux premiers se répètent dans le cours de la pièce.
Virelon
n. m. Réceptacle où l'on fait entrer l'eau de la mer pour faire le sel. (La Curne)
Vireton
(vi-re-ton), n. m. Anciennement, trait d'arbalète empenné en hélice avec des lamettes de bois, de corne ou de fer, qui le faisaient tourner en l'air sur lui-même.
Virevau
ou VIREVEAU (vi-re-vô), n. m. Terme de marine. Cabestan horizontal tournant sur deux tourillons, et servant, dans certains navires, à lever les ancres et tous les gros fardeaux.
Virevousse
(vi-re-vou-s') ou VIREVOUSTE (vire-vou-st'), n. f. Ancienne corruption du mot virevolte. Fig. Action de se donner beaucoup de mouvement. Je n'aime point toutes ces virevousses-là, Mme DU DEFFANT. Fig. Cet homme fait bien des virevousses, il se tourne beaucoup, il se remue beaucoup.
Viridité
(vi-ri-di-té), n. f. Terme didactique. État ou qualité de ce qui est vert. La viridité des huîtres de Marennes.
Virure
(vi-ru-r'), n. f. Terme de marine. File de planches ou bordages qui s'applique sur le squelette du navire, de l'avant à l'arrière, et concourt à en former le revêtement extérieur.
Visance
n. f. Apparence. " Vint converser uns peneans Auques pecieres et mescreans, Par la visance et par samblant. " (La Curne)
Visave
n. f. Bisaïeule. " Laquelle leur viendroit à estre leur visave, c'est à dire mere de leur ayeul. " (La Curne)
Visnet
n. m. Façon de terminer toutes les procédures civiles ou criminelles en matières douteuses par une déposition de voisins sur laquelle le juge prononçait. (La Curne)
Vison visu
(vi-zon-vi-zu), loc. adv. familière. Vis-à-vis, en face. Comme ils sont logés vison-visu, ils se tarabustent toujours sur le chapitre de leurs femmes, LA FONTAINE.
Visorium
(vi-zo-ri-om'), n. m. Terme d'imprimerie. Instrument qui servait à tenir la copie sous les yeux du compositeur. (La Curne)
Vissoule
(vi-ssou-l'), n. f. Champ de marais salants qui n'a que deux rangées d'aires.
Vitelliennes
(vi-tèl-liè-n'), adj. f. pl. Terme d'antiquité. Tablettes vitelliennes, petit portefeuille, petit souvenir.
Vitrescible
(vi-trè-ssi-bl'), adj. Susceptible d'être changé en verre. On pourrait dire, avec les naturalistes, que tout est vitrescible dans la nature, à l'exception de ce qui est calcaire, BUFFON.
Vitrice
n. f. Belle-mère. (La Curne)
Vitulaire
(vi-tu-lê-r'), adj. Qui appartient au veau.
Vitupération
(vi-tu-pé-ra-sion), n. f. Blâme, récrimination contre quelqu’un.
Vivandier
ÈRE (vi-van-dié, diè-r'), n. m. et f. Celui, celle qui suit un corps de troupes, et qui vend des vivres. Les munitionnaires des places frontières et armées du roi, avec les huit vivandiers ordinaires, vendant vin en gros à la suite de la cour, Arrêt de la cour des aides, 14 oct. 1615.
Vivelle
(vi-vè-l'), n. f. Petit réseau fait à l'aiguille pour boucher un trou dans une toile, au lieu d'y mettre une pièce.
Vlaau
(vla-ô). Terme de chasse. Ce que l'on crie pour la vue du sanglier, Alman. du chasseur.
Vocéro
(vo-tché-ro), n. m. Nom donné, en Corse, à une sorte de chant populaire composé pour l'inhumation de certains défunts. Au plur. Des voceri.
Volatine
(vo-la-ti-n'), n. f. Terme de musique. Trait de chant rapide et léger.
Volcelet
ou VOLCELEST (vol-se-lêl'), n. m. Terme de vénerie. Ton du cor que l'on sonne quand on revoit la bête qui va fuyant.
Volereau
(vo-le-rô), n. m. Petit voleur, voleur maladroit, inhabile. Mal prend aux volereaux de faire les voleurs, LA FONTAINE.
Volition
(vo-li-sion), n. f. Acte par lequel la faculté de vouloir se détermine à quelque chose. Une volition déterminée par une suite de causes à l'infini, CONDILLAC.
Volubile
(vo-lu-bi-l'), adj. Terme de botanique. Qui se roule en hélice autour des corps voisins.
Voluptuaire
(vo-lu-ptu-ê-r'), adj. Terme de droit. Il se dit des dépenses consacrées aux constructions, aux embellissements de luxe ou de fantaisie.
Vortillon
n. m. Tourbillon. (La Curne)
Vouge
(vou-j'), n. m. 1° Nom d'un épieu de vénerie 2° C'est aussi celui d'une serpe attachée à un long manche 3° Anciennement, sorte de lance dont le fer long et large était aigu et tranchant d'un côté, et qui armait les compagnies de vougiers.
Vousseau
(vou-sô) ou, plus ordinairement, VOUSSOIR (vou-soir), n. m. Terme d'architecture. Toute pierre qui forme la voûte proprement dite. La voûte de cette belle galerie (la cloaca maxima, à Rome) est à triple rang de voussoirs, MAYER.
Voyeuse
(vo-ieû-z'), n. f. Siège à dossier bas du XVIIIe siècle dont on se servait surtout autour des tables de jeux.
Vulgate
(vul-ga-t'), n. f. Version latine de la Bible, qu'on croit faite de l'hébreu, vers la fin du quatrième siècle et le commencement du cinquième, et qui est autorisée par le concile de Trente (avec un V majuscule). Adj. La version vulgate de la Bible.
Vulnéraire
(vul-né-rê-r'), adj. 1° Qui est propre à la guérison des plaies ou des blessures. Plante vulnéraire 2° N. m. Médicament bon pour les plaies et blessures 3° N. f. Plante légumineuse, à fleurs jaunes, bonne pour les plaies et les blessures récentes.
Vulpin
INE (vul-pin, pi-n'), adj. 1° Qui tient du renard 2° N. m. Terme de botanique. Genre de la famille des graminées. Vulpin, nommé aussi racouet, plante ainsi dite du latin vulpis, parce que l'épi est comparé à une queue de renard.
Vultueux
EUSE (vul-tu-eû, eû-z'), adj. Se dit de la face quand elle est bouffie et vermeille à l'excès, et que les joues et les lèvres sont gonflées, le teint enluminé, les yeux saillants, et leur blanc plus ou moins injecté.